Romain Rivière parmi le TOP 20 des sélectionneurs de fonds en France

Parlez-nous de votre formation et de votre parcours professionnel ?

J’ai eu la chance d’intégrer Astoria Finance en stage de fin de 4ème année d’étude de finance, puis d’y poursuivre ma 5ème année en alternance. Fraîchement diplômé d’un Master II d’Expert en Ingénierie Financière de l’Ecole Supérieure de Gestion et Finance de Paris, j’ai officiellement intégré les effectifs d’Astoria Finance en Septembre 2016, au poste de Responsable de Gestion Financière. La société connaissant un rapide essor, j’ai alors eu l’opportunité de structurer, en binôme avec Hassan EL MEOUCH, un service indépendant d’ingénierie financière pour, entre autres, centraliser la sélection et le suivi des supports d’investissement de nos clients. C’est en janvier 2021 que je suis nommé Directeur-Adjoint de la Gestion afin de superviser l’activité de l’équipe.

Pourquoi vous êtes-vous orienté vers la gestion d’actifs ?

Le dynamisme des métiers liés à la finance de marché m’a toujours fasciné et attiré. Ce qui m’a plu dans la gestion d’actifs, et en particulier dans la multigestion, est la diversité des sujets que l’on traite. Les solutions de placement que l’on analyse couvrent un très grand nombre de classes d’actifs, de zones géographiques, de stratégies … ; dès lors, on se doit de maitriser tout ces éléments et se tenir constamment au courant de l’actualité. L’apport intellectuel de ce métier est très important et c’est une réelle satisfaction de pouvoir en profiter. Enfin, la dimension humaine, notamment à travers les rencontres régulières avec les sociétés de gestion, est un facteur très plaisant dans notre métier.

Quels sont les critères sur lesquels vous vous basez pour faire vos sélections de fonds ?

Si nous pouvons être parfois attirés par un fonds pour ses performances, nous attachons une importance particulière à l’analyse qualitative. Bien-sûr, l’étude quantitative d’un support est inévitable (l’analyse de ses résultats, en absolu ou en relatif, la contextualisation de ses performances, un focus sur des périodes clés de marchés, …) mais l’étude de la qualité de son process, son équipe de gestion ou sa philosophie l’est tout autant, voire plus. Enfin, certaines tendances guident aussi nos recherches. C’est le cas par exemple lorsque nous souhaitons intégrer des thématiques ou des secteurs particuliers.

Comment en faites-vous le suivi ?

Pour la partie quantitative, nous bénéficions d’un outil interne de suivi que nous complétons avec des bases de données externes. Cela nous permet de repérer les bons et les moins bons. En revanche, en ce qui concerne la partie qualitative, rien de mieux que de rencontrer directement les sociétés de gestion d’un fonds pour « ouvrir le capot », avoir des explications sur l’évolution récente du support ou encore pour avoir les vues et perspectives des équipes de gestion. Chaque rencontre fait alors l’objet d’un compte-rendu.

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