Une année 2017 d’élections qui ouvre sur un exercice 2018 de sélection…

Début du mandat de Donald TRUMP, changement de gouvernance chez les banques centrales, élection présidentielle française, montée de l’indépendantisme catalan, réforme fiscale américaine, … l’année 2017 aura largement été rythmée par des échéances et des évènements politiques majeurs, qui auront eux-mêmes grandement influencé non seulement les évolutions boursières mais également économiques et sociétales.

En effet, le début de l’exercice 2017, marqué par la prise de fonction de Donald TRUMP en tant que président des Etats-Unis, a confirmé la tendance positive prise par les marchés financiers au lendemain de l’élection du milliardaire américain. Et même si beaucoup de zones d’ombre concernant son programme et ses actions subsistaient encore début 2017, on a pu observer une hausse franche de plus de 7% de l’indice phare actions américaines. Une tendance positive consolidée par la suite du fait de chiffres micro et macroéconomiques encourageants. Enfin, après plusieurs mois d’impatience des investisseurs, marqués par quelques corrections et une dépréciation du dollar significative, la réforme fiscale promise par le chef de la première puissance mondiale a finalement été adoptée, de quoi rassurer non seulement les acteurs des marchés financiers outre-Atlantique mais également ceux des marchés émergents et européens.

En Europe d’ailleurs, après un début d’année en demi-teinte largement expliqué par l’attente et les craintes des investisseurs face aux élections présidentielles françaises, et ce malgré des indicateurs économiques fondamentalement bons, l’accès d’Emmanuel Macron à l’Elysée aura fait naitre un réel soulagement pour les marchés boursiers. Dans ce contexte, nous avons alors assisté à une consolidation printanière importante pendant laquelle le CAC 40 a gagné près de 9% entre mi-avril et mi-mai.

De leur côté, les banques centrales ont continué d’œuvrer pour le « bien-être des marchés » et le soutien de la croissance : poursuite de la BCE du plan de rachats d’actifs couplé à des taux toujours bas et très lente normalisation monétaire de la part de la FED, qui quant à elle, fait percevoir la nomination de Jérôme Powell à sa tête comme un changement dans la continuité.

Finalement, l’année boursière 2017 fait état de performances positives sur la majorité des classes d’actifs et aura donc été synonyme, encore une fois, de bons fondamentaux accompagnés d’épisodes politiques amenant parfois un peu de volatilité, même si globalement, celle-ci est restée assez faible. Toutefois, il semble que cette volatilité pourrait devenir une composante importante de l’année à venir. En effet, de nombreux analystes voient 2018 comme une année de consolidation de la croissance accompagnée d’une accélération de la profitabilité des entreprises et une hausse maitrisée de l’inflation. Il faudra cependant faire attention, une fois n’est pas coutume, aux divergences géopolitiques (Etats-Unis / Corée du Nord notamment), aux bulles spéculatives (cryptomonnaies par exemple) et aux fragmentations politiques en Europe (Catalogne, Italie, Brexit). Des écarts de valorisation sont encore présents et 2018 semble se profiler comme une année favorable pour la gestion active et le stock-picking. Les stratégies de « primes de risques », de performance absolue, et les fonds flexibles internationaux capables d’investir sans contraintes sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, devises) sont donc à privilégier.

Performances « Fonds Préférés » par classe d’actif et par profil au 31/12/2017 :

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